IRDI Capital Investissement

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IRDI Capital Investissement au service de l’innovation et du développement durable en Nouvelle-Aquitaine

Équipe IRDI et ses partenaires à Bordeaux

Le 15 mai 2024, à l’occasion d’une soirée réunissant affiliés, partenaires et souscripteurs, IRDI Capital Investissement a rappelé son rôle dans l’économie régionale et notamment dans son soutien d’une part aux jeunes entreprises innovantes et d’autre part aux PME&ETI en phase de développement/transmission ou de rebond, souhaitant consolider leur marché. Le président a également souligné l’engagement de la société de gestion vers une finance plus durable.

  • « Des études ont montré qu’une démarche RSE active permet aux entreprises une meilleure performance financière à long terme. Mettre au cœur de notre processus de décision les critères ESG nous permet aussi d’être aligné avec nos propres valeurs » déclare Corinne d’Agrain, présidente d’Irdi Capital Investissement

82 M€ pour le soutien aux entreprises innovantes 

2 fonds entièrement dédiés au soutien des entreprises innovantes ont vu le jour en 2023 (IRDInov 3 et AELIS 2). Ils disposent de 82 M€ grâce au soutien des Régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, de Bpifrance, de l’engagement des Métropoles de Bordeaux, Montpellier et Toulouse, de la fidélité de ses partenaires historiques Banques Populaires, Caisses d’Epargne et CIC et des industriels EDF, Pierre Fabre et Total Energies ainsi que de l’appui de nouveaux souscripteurs tels que des family-offices régionaux.

En Nouvelle-Aquitaine, ces fonds ont déjà été déployés pour accompagner :

  • BLOOM Lasers qui développe et fabrique des sources laser robustes et agiles pour l’industrie manufacturière de pointe.
  • Dionymer qui transforme les déchets alimentaires en plastique biodégradable
  • Un nouvel investissement est en cours de finalisation dans le secteur de l’intégration de logiciels no-code.

Parallèlement, Irdi Capital Investissement a soutenu le développement de Monsieur T-Shirt spécialisé dans la fabrication de produits personnalisables et de SoDeck, acteur de référence dans l’aménagement et l’agencement en bois.

Une démarche d’investisseur responsable : 8 fonds articles 8 SFDR et 3 fonds labellisés Relance.

Les derniers fonds levés par Irdi Capital investissement (IRDInov 3 sur l’amorçage, AELIS Innovation 2 sur le venture, Impulsion sur le rebond, …) sont tous classés article 8 du règlement européen SFDR. La SFDR (Sustainable Finance Disclosure Regulation) est une réglementation qui vise à promouvoir la durabilité dans le secteur de la finance en Europe. Les fonds classés SFDR article 8 promeuvent des caractéristiques environnementales ou sociales, ils doivent fournir des informations claires sur leur politique d’investissement durable et sur la façon dont ils prennent en compte les critères ESG dans leur processus de sélection des investissements.

Le label « Relance » reconnaît les fonds qui s’engagent à mobiliser rapidement des ressources nouvelles pour répondre aux besoins de financements consécutifs à la crise sanitaire. Ces fonds doivent en outre respecter un ensemble de critères environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance (ESG).

Perspectives : poursuivre et renforcer les engagements ESG

Depuis 2022, IRDI Capital Investissement réalise ainsi son bilan carbone. Cette année elle élabore une feuille de route Climat (avec l’aide de Carbometrix) afin de baisser ses émissions sur les prochains exercices.

La société consolide, par de nouveaux outils d’analyse et de notation, sa prise en compte des critères ESG dans ses prises de décisions d’investissement en y incluant les créations d’emplois sur les territoires Elle poursuit par ailleurs l’encouragement et l’accompagnement de ses affiliés dans la mise en place d’une démarche ESG. 57 % déclarent avoir instauré une politique ESG au sein de leur entreprise pour l’exercice 2022-2023 contre 30% en de 2021-2022.

  • « Aujourd’hui, avoir une feuille de route claire sur les enjeux ESG est en train de devenir une condition sine qua non pour lever des fonds à partir de la Serie A. Chez IRDI, nous accordons depuis l’origine une grande importance à la progression de nos affiliés sur ces sujets. Nous mettons à leur disposition des outils et grilles d’analyse, et nous demandons qu’un Comité Stratégique par an soit dédié à ces sujets » précise Vincent Brousse, Directeur d’investissement Innovation.
  • Etienne ROBEQUAIN, Directeur d’investissement Développement, ajoute que « les enjeux ESG sont tout aussi importants pour les ETI / PME que nous accompagnons en Capital Développement / Transmission dont bon nombre sont déjà particulièrement actifs sur ces sujets ».

Peuvent notamment être cités :

  • Valorem (CA 2022= 198M€, ETI basée à Bègles (33) spécialisée dans les énergies renouvelables) répond par essence parfaitement aux enjeux actuels de décarbonation de production d’énergie électrique et s’investit fortement sur chacune des dimensions du E., S. et G.

 

  • Babcock Wanson (ETI basée à Nérac (47), CA 2022= 215M€, développement de solutions de production de vapeur et de solutions de récupération associées) fait évoluer les solutions électriques (au détriment du gaz, historiquement prépondérant) et propose en parallèle des solutions limitant les rejets nuisibles à l’environnement.

 

  • Monsieur TShirt (Entreprise basée à Lormont (33), CA 2022 = 11.5M€, édition / commercialisation de produits personnalisés) a depuis sa création toujours mis les enjeux ESG au centre de sa stratégie globale.

A propos d’IRDI Capital Investissement

Avec 550 M€ d’actifs sous gestion répartis en 14 fonds dont 2 evergreen, IRDI Capital Investissement est partenaire de près de 200 entreprises dans de nombreux secteurs d’activité. IRDI Capital Investissement est depuis plus de 40 ans la société de gestion de référence du grand Sud-Ouest. Basée à Toulouse, Montpellier et Bordeaux, la société accompagne en fonds propres les entreprises régionales à tous les stades de leur développement (amorçage, capital-risque, capital développement / transmission et rebond).

Site : www.irdi.fr

Plus d’informations sur  www.irdi.fr

Pour suivre les actualités : LinkedIn IRDI Capital Investissement et Twitter : @IrdiCapital_I

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Contact Presse : Agnès Rouvière

 

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Innovaday Bordeaux

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Innovaday Bordeaux – Comment réussir sa levée de fonds en capital-risque ?

L’investisseur en Venture Capital (VC) ou capital-risque, tel un navigateur scrutant l’horizon, cherche dans le tumulte de l’innovation, des perles rares, et les éclats de futures ébullitions.

Sous l’étincelle des balbutiements, comment les pépites audacieuses peuvent-elles capter durablement l’attention des investisseurs ?

Bordeaux, décembre 2023, le forum de l’investissement Innovaday, co-organisé par Unitec et ADI Nouvelle-Aquitaine, agite l’Hôtel de Région avec plus de 500 participants.

Au milieu de l’effervescence provoquée par cette 9ème édition, Vincent Brousse, Directeur d’Investissement de notre équipe bordelaise, aux côtés de Alice LASSALLE (co-fondatrice et Directrice Générale de Nimbl’Bot), et Vincent PRÊTET (Venture chez M Capital), explorent différentes questions clés autour de cette discipline.

Compte à rebours stratégique : combien de temps faut-il pour faire une levée de fonds ?

Après une période faste marquée par des levées de fonds rapides (quelques mois voire quelques semaines pour les dossiers les plus en vue), la tendance actuelle est radicalement différente : les levées de fonds sont moins fréquentes, s’effectuent sur des délais plus longs, pour des tickets plus faibles et avec des valorisations plus basses. La phase d’euphorie d’après Covid-19 est révolue.

Généralement, les levées de fonds prennent du temps, souvent davantage que prévu. L’anticipation est donc clé pour ne pas se laisser surprendre par le processus d’investissement. Hors exceptions (entrepreneurs fortement intégrés et connectés à leur écosystème), il est plus prudent de prévoir au moins 9 mois entre le début d’une levée de fonds et la réalisation effective de l’augmentation de capital.

En ayant ce paramètre en tête, il est primordial d’avoir suffisamment de trésorerie pour aller au bout de sa levée de fonds, mais aussi, d’envisager des alternatives si le processus s’éternise.

À la recherche du timing parfait : quand démarrer sa levée de fonds ?

Beaucoup d’entrepreneurs s’interrogent sur les seuils à atteindre (en termes de chiffre d’affaires ou de nombre d’employés par exemple) pour lancer leur levée de fonds. Le moment clé va dépendre de plusieurs facteurs, notamment de la typologie d’entreprise que vous gérez, du secteur dans lequel vous évoluez mais aussi des fonds d’investissement auxquels vous vous adressez.

Voici différents points d’attention à considérer :

Les preuves financières (CA, rentabilité, clients) que les fonds prennent en compte dépendent du secteur et du produit. Si vous possédez  un produit fini capable de se vendre, il est important d’avoir quelques premiers clients pour un tour seed et quelques dizaines pour une Serie A. Si vous vendez à des grands comptes, le nombre de clients peut être moins important mais le panier moyen par client doit être beaucoup plus élevé. Sur d’autres typologies de secteurs comme la santé ou l’industrie, le chiffre d’affaires est plus long à générer. Les fonds prennent donc en compte d’autres critères qui seront plus pertinents comme le nombre de brevets ou la solidité scientifique de l’équipe.

Evidemment, chaque fonds présente des spécificités qu’il est crucial de comprendre afin d’identifier les interlocuteurs les plus adaptés à ses besoins.

Une vigilance particulière doit être observée quant au timing de la levée de fonds pour éviter de transmettre une impression d’urgence aux investisseurs, ce qui pourrait réduire l’attractivité du projet. Il est donc important d’avoir plusieurs mois de trésorerie devant soi.

Conscientisation sur la durée, anticipation pour un démarrage réussi, qu’en est-il de la valeur qui va être associée à votre entreprise ?

Valorisation : existe-t-il une formule infaillible pour évaluer sa start-up ?

Non, ce serait trop facile ! La valorisation est une notion très débattue entre entrepreneurs et investisseurs et le consensus est parfois difficile à trouver.

Du côté investisseur, le calcul est souvent un mélange de différentes méthodes : une évaluation de l’entreprise basée sur des critères intrinsèques (c’est-à-dire indépendamment de son marché),mais aussi une valorisation de l’entreprise par rapport à ses pairs, s’appuyant sur des comparaisons avec des start-up similaires.

Cependant, la valorisation n’est pas uniquement le fruit d’un calcul froid et rationnel, mais est aussi la conséquence de l’envie que vous avez réussi à susciter chez les investisseurs. Avoir plusieurs fonds de capital-risque en concurrence et une solide trésorerie vous place en position de force pour négocier. À l’inverse, une situation financière précaire et une prise de décision urgente affaiblissent votre position.

Rechercher une valorisation élevée à tout prix peut s’avérer périlleux pour les start-up. En plus de décourager une partie des investisseurs, une forte valorisation contraint la start-up à atteindre des objectifs opérationnels parfois hors de portée. Il est donc essentiel de trouver un équilibre entre une valorisation trop élevée, difficile à défendre lors de futurs tours de financement, et une valorisation trop basse, qui risque de diluer votre contrôle sur l’entreprise.

Les secteurs porteurs qui attirent les investisseurs

Chaque investisseur a ses thématiques de prédilection et sa vision du futur, il est donc difficile de répondre de manière générale à cette question. Ceci étant dit, au moins une tendance se démarque de manière globale aujourd’hui : une majorité des fonds d’investissement portent un intérêt marqué à l’impact sociétal et environnemental des start-up.

Les entreprises ayant un impact positif sur la société ou l’environnement trouvent aujourd’hui plus facilement des financements qu’il y a 5 ou 10 ans.

Ce phénomène tend à modifier les standards de marché, poussant les entreprises à évaluer et à améliorer continuellement leurs performances en matière de critères ESG (Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance). Il devient à l’heure actuelle presque indispensable pour une entreprise de pouvoir mesurer ses indicateurs ESG et de démontrer une amélioration tangible dans ces domaines pour réussir une levée de fonds au stade des series A/B et au delà.

Naviguer dans l’univers du capital-risque est une aventure à la fois complexe et enrichissante, exigeant des entrepreneurs une compréhension profonde des mécanismes de financement, une anticipation stratégique et une capacité à valoriser leur entreprise de manière convaincante.

Il ressort que, plus qu’une simple quête de fonds, le processus de levée est un parcours stratégique où, la connaissance, l’adaptabilité et la vision de l’entrepreneur jouent un rôle crucial. Dans cet écosystème en perpétuelle mutation, être au fait des tendances actuelles et anticiper les attentes des investisseurs sont des atouts indéniables.

Nous sommes à votre disposition pour répondre à toutes vos questions sur la levée de fonds !