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Hommage à M. Henry Béranger, premier président de l’IRDI
C’est avec une profonde émotion que nous vous avons fait part du décès de M. Henry Béranger, premier président de notre société de capital investissement.
À l’origine de cette aventure dès 1981, il a marqué l’histoire de notre institution et, plus largement, celle du développement économique du Grand Sud-Ouest.
Son engagement visionnaire, ses qualités humaines et son ancrage régional ont façonné la mission qui nous anime encore aujourd’hui.
Le contexte de la création de IRDI
Dans les années 70, la France amorce une phase de régionalisation hésitante : les
Établissements Publics Régionaux se mettent en place et commencent à voter des budgets destinés à développer le tissu économique local. En Midi-Pyrénées, la volonté d’Alain Savary et de plusieurs élus régionaux a été déterminante pour imaginer un nouvel outil capable de mobiliser l’épargne locale au profit des PME-PMI.
Plusieurs obstacles institutionnels freinent ce projet. Les réticences du Trésor sont fortes : pour certains hauts fonctionnaires, l’idée de laisser des élus régionaux financer des entreprises est inconcevable. La balance finit par pencher en faveur d’une autorisation. Ainsi naît l’IRDI en 1981, avec pour vocation de soutenir les entreprises régionales dans leur développement et d’encourager la création d’emplois.
Henry Béranger, premier président (1981-1994)
Dès la création de l’IRDI l’enjeu est de trouver la bonne personne pour incarner ce nouvel outil de capital-investissement. Ancien secrétaire général de l’APC (ex-ONIA), M. Henry Béranger est choisi pour devenir le premier président. Son expérience industrielle, sa connaissance fine des enjeux économiques et sociaux de la région, ainsi que son crédit auprès des acteurs publics et privés, en font un dirigeant légitime.
Il prend alors la tête d’un conseil d’administration composé d’industriels et de chefs
d’entreprise. Cette orientation reflète déjà son pragmatisme : s’entourer de personnalités ancrées dans le tissu économique local pour identifier les besoins réels des PME.
Les premières années d’une société de capital investissement sont les plus délicates : il faut prouver la solidité du modèle et accompagner un portefeuille naissant.
En 1984-1985, IRDI parvient ainsi à investir plus de 30 millions de francs en fonds propres dans 22 entreprises. Sous l’impulsion de son président, la société consolide sa crédibilité et attire de nouveaux partenaires financiers.
Un homme de territoire et de conviction
Brillant, sérieux et engagé pour la région, Henry Béranger a toujours incarné des valeurs de proximité et de solidarité. IRDI devait avant tout être « un outil de développement » et non un simple investisseur opportuniste.
M. Béranger aussi entier que rigoureux a mené l’IRDI en chef d’entreprise exigeant
dans un seul but : développement régional et intérêt de la collectivité.
Le rôle de la société de capital investissement était d’accompagner les entreprises, leur croissance, de stimuler l’innovation et d’encourager l’initiative entrepreneuriale dans tous les bassins d’emplois.
L’héritage vivant de M. Béranger
Aujourd’hui, IRDI Capital Investissement demeure fidèle à la mission originelle impulsée par M. Béranger : soutenir les PME et ETI du Grand Sud-Ouest dans leur développement.
Son héritage est une boussole qui continue de guider nos choix : préserver l’ancrage local, maintenir un lien de proximité avec les entreprises, valoriser le potentiel de chaque territoire et faire rayonner l’économie régionale au-delà de ses frontières.
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Le parcours de M. Henry Béranger au sein de l’IRDI laisse une empreinte indélébile. Son sens aigu de l’intérêt général, sa détermination à faire grandir les PME-ETI régionales et sa capacité à rassembler les acteurs du public et du privé ont profondément façonné notre culture d’entreprise.
À travers cet hommage, nous exprimons notre reconnaissance et notre gratitude pour son œuvre fondatrice. Désormais, il appartient à chacun d’entre nous, de poursuivre cette ambition avec la même humilité et la même force de conviction qui l’animaient.
Merci, M. Béranger, pour votre engagement sans faille : notre histoire continue, portée par l’héritage que vous nous avez légué.
